D’Orosei au Capo Pecora
Après la visite d’Orgosolo, direction Baunei et le plateau du Golgo pour le second temps fort du séjour, un bivouac dans l’une des criques enchanteresses des calanques d’Orosei. Nous laissons de côté la cala Goloritzé que nous connaissons déjà au profit de la cala Mariolu, considérée comme l’une sinon LA plus belle plage de Sardaigne. Mais plutôt que de céder à la facilité et d’y aller en bateau comme le font les touristes à la haute saison, c’est à pied, sur les traces des anciens chevriers que nous atteindrons ce petit paradis. Le sentier, qui emprunte en partie le célèbre Selvaggio Blu (l’itinéraire de trek le plus difficile de Sardaigne et d’Italie) dévale à travers les falaises en passant tour à tour par un hameau perdu de pineta, une arche, des escaliers et des passerelles en genévriers centenaires. C’est parfois un peu branlant, le sac est un peu lourd mais la récompense est au bout. Nous passerons sur cette plage déserte deux jours de rêve en mode Robinson Crusoe sans voir âme qui vive hormis un renard nocturne qui semble apprécier nos gamelles.
L’aventure se poursuit sur la côte ouest, au Capo Pecora, histoire de pas avoir trimballer pour rien nos coinceurs. Très belle escalade, un brin déroutante, sur ces rochers tombant directement dans la mer. La baie des dinosaures (appelée ainsi à cause des galets polis semblables à des œufs) est également très photogénique. Moins connue, la Costa Verde s’avère au final tout aussi belle que la cote est, à l’image des charmants villages qui abritent également dans les ruelles étroites de superbes murales évoquant la vie d’autrefois. Il ne reste plus qu’à rejoindre Castelsardo puis Porto Torres pour boucler la boucle.
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