Jusqu’au Cercle d’Or
Iceland. La terre de glace, est aussi une terre de feu dont le sang chaud des volcans modèle constamment le paysage. Les hommes s’en accommodent et tirent parti de cette source de chaleur inépuisable qui offre des bassines d’eau chaude, les heitur pottur, un peu partout dans le pays. Contraste garanti avec la météorologie locale, qui se pare le plus souvent de vent froid intense, et d’ondées imprévisibles, qu’elles soient de pluie ou de neige. L’eau est également très abondante au sol, et dévale en cascades impressionnantes les falaises. Ces dernières, prennent régulièrement la forme d’orgues basaltiques, résultant directement des coulées volcaniques. Leur géométrie rigoureuse est alors un délice à observer comme à la cascade de Svartifoss, la cathédrale des trolls.
Les terres volcaniques livrent des paysages lunaires qui s’étalent à l’infini, entre les plages de sable noir, comme à Vik et les montagnes où dévalent d’immenses glaciers dont le plus vaste est grand comme la Corse. Dans l’antre de Jokulsarlon, le glacier se déverse presque directement dans la mer vers laquelle se dirigent les icebergs qu’il a libérés. On en retrouve quelques-uns échoués sur les plages voisines, translucides ou bien bleutés.
Mais la minéralité n’est pas systématique. Au fil du temps, la végétation recolonise l’espace, recouvrant intégralement les coulées de lave d’un manteau spongieux de mousses fluorescentes.
Sur le Cercle d’or, cascades dantesques et geysers aux éruptions métronomiques attirent les touristes. À deux pas, à Pingvellir, la faille entre les deux plaques tectoniques nord-américaine et eurasienne s’affiche à l’air libre.
Aller à l’Épisode 2.